Vendredi 20 septembre
9h45, nous doublons la pointe du Toulinguet
A 9h30, nous quittons le port de Camaret, destination Loctudy.
Loctudy, escale inconnue pour nous mais familière pour Eric.
Elle se situe à 55 milles nautiques, et nous l’atteignons en une petite douzaine d’heures, que nous couvrons en partie au moteur, en partie à la voile.
La météo est changeante.
A bord, chacun vaque à ses occupations, personne ne s’ennuie.
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| Monsieur Mousse assure le reportage | Le quartier-maître bricole
(encore !) |
Bruno peaufine son érudition | Le Capitaine bricole
(encore…) |
En fin de navigation, un superbe X40 noir et blanc fait le même cap que nous. Nous essayons naïvement de le suivre, mais en vain. Eric me console, c’est un course-croisière, nous ne sommes pas de taille à lutter avec un tel navire.
La pluie semble vouloir s’inviter pour accompagner le fin de notre navigation .
Le phare de Loctudy
Et inévitablement, un magnifique orage salue notre arrivée à Loctudy.
Notre voisin de ponton n’est autre que le X40 qui est arrivé largement avant nous. Son équipage nous aide à nous amarrer, juste avant que le ciel breton nous tombe sur la tête.
La discussion est vite engagée, ils avaient aussi de leur côté remarqué ce bateau à voiles de jonques bleues qu’ils avaient dépassé.
Le propriétaire connaît le gréement de jonque, il nous explique que son cousin est Bertrand Fercot, constructeur du catamaran Wharram Grand PHA, gréé en jonque avec 2 voiles-ailes, qui navigue autour du monde.
Cerise sur le gâteau, ce gentleman nous félicite pour les performances de Paradox dont il a partagé la route.
Je suis aux anges !
La pluie s’est calmée dans le port de Loctudy
Toute velléité de sortie est abandonnée, et nous passons une désormais typique soirée à bord : apéro à la bière, repas concocté par nos deux frères cuisiniers, et partie endiablée de SkyJo.
Nous en profitons aussi pour appeler en vidéo notre amie irlandaise Dorothy, pour la tenir au courant de notre navigation et nous remémorer les bons moments passés ensemble.