Jeudi 19 septembre
Qui donc a écrit « En voilier, on sait où on va quand on y est arrivé » ?
Notre escale suivante était initialement Port Tudy, sur l’île de Groix.
Mais comme souvent, la gestion « en dynamique » nous amènera à Camaret.
Deux raisons à cela.
La première, prévue, est la nécessité de trouver un sèche-linge, celui de L’Aber Wrac’h n’ayant pas fonctionné. Toute notre lessive est encore trempée.
La deuxième, imprévue, est un œillet d’un panneau de la grand-voile qui s’est arraché lors d’une fausse manœuvre.
Les panneaux des voiles de Paradox étant indépendants, nous retirons le panneau endommagé pour pouvoir l’emmener en réparation, et continuons sous misaine seule.
Soucieux du timing et de l’organisation, nous contactons en cours de route le réparateur voilier de Camaret, personnage assez imprévisible qui nous donne un rendez-vous qu’il n’honorera que plusieurs heures plus tard, à sa propre convenance.
Malgré nos doutes grandissants, le travail est finalement exécuté et le panneau réparé nous est ramené réparé en fin d’après-midi.
A 20h30, le panneau de voile est remis en place, le linge est finalement sec, et nous allons fêter ça avec un plat de moules marinières dans un restaurant du port.
Finis, les fish&chips !