Jour 6, de Camaret à l’Aber Wrac’h (pourquoi l’Aber Ildut ?!)

Mardi 27 août

Le plan initial était de rejoindre l’Aber Ildut, comme point de départ pour la traversée de la Manche le jour suivant. J’avais choisi l’Aber Ildut de manière arbitraire, principalement par curiosité, parce que je n’y étais jamais allé.

 

La réaction d’Éric : « Pourquoi l’Aber Ildut ? » à cette décision restera un sujet de plaisanterie récurrent tout au long du voyage.

A ma réponse « Pourquoi pas ? », il oppose une liste d’arguments terrifiants allant de la complication de naviguer dans le chenal de ce port, au peu d’intérêt utile d’y faire escale, à la pénurie de restaurants convenables, et que sais-je encore.

Devant tant de détermination à nous faire éviter ce terrible endroit, obligés de nous en remettre à l’expérience de ce grand connaisseur de la côte bretonne, nous abdiquons et choisissons un autre « aber » : L’Aber Wrac’h !

 

Eric et Bruno

Eric et Bruno

Cette étape de 40 milles est tranquillement effectuée, sous le soleil, mais sans vent.

 

Pétole rime avec pétrole : le moteur démarre une nouvelle fois, pour la durée de la traversée, mais avec un bon courant en notre faveur dans le chenal du Four, nous arrivons à l’Aber Wrac’h à 14h00.

 

Avis de passage

Avis de passage

 

Dans le port, un vent chaud souffle sur nous et nous étonne.

 

Nous trouvons de justesse un petit restaurant pour calmer notre faim, et profitons de l’après-midi pour faire l’avitaillement nécessaire à notre navigation vers l’Angleterre, grâce au bus de Landéda, le village tout proche.

 

Nous attendons le bus

Nous attendons le bus

 

Nous devons aussi effectuer en ligne les formalités d’entrée sur le territoire britannique, merci le Brexit…

 

Nous contrôlons et resserrons à nouveau les boulons du pied du mât de misaine.

 

19h30 annonce l’heure de l’apéro, que nous expédions avant d’aller déguster un vrai repas breton : galettes et moules, au restaurant Le Capitaine, où le personnel nous semble aussi délicieux que le dessert (mais nous ne goûterons que le dessert) !

 

Cette belle ambiance se poursuit sur le pont de Paradox où nous devisons jusqu’à minuit dans la contemplation des étoiles.

 

Mais depuis, chaque fois que le mot « pourquoi » sera prononcé, il se trouvera l’un d’entre nous pour s’exclamer : « Et pourquoi l’Aber Ildut ?! ».

 

 

(à suivre)

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